Examples of using "Frota" in a sentence and their french translations:
alors que ma flotte avait déjà navigué sur le Golfe Persique.
La flotte aborde à cette île ; mais à peine les Troyens sont-ils débarqués, que la peste se met dans leur camp.
" De cent fameux combats on recherche la trace : / ici le fier Pyrrhus signalait son audace ; / là le fils de Thétis rangeait ses bataillons ; / ici c'était leur flotte, et là leurs pavillons. "
Énée côtoie le rivage d'Actium, et y prend terre pour y célébrer des jeux en l'honneur d'Apollon, qui avait en ce lieu un temple célèbre.
La flotte double plusieurs des caps de la Sicile, et aborde enfin à Drépane, ville et port de cet endroit de l'île où régnait Aceste, prince troyen.
" O fureur ! Quoi ! Pallas, une simple déesse, / a bien pu foudroyer les vaisseaux de la Grèce ; / soldats, chefs, matelots, tout périt sous ses yeux : / Pourquoi ? pour quelques torts d'un jeune furieux. "
La fureur me conseille un moyen plus affreux : / Une tour, dont le front s'élevait jusqu'aux cieux, / placée au bord du comble, y semblait suspendue ; / de là de Troie entière on voyait l'étendue, / les pavillons des Grecs, et leurs mille vaisseaux.
Énée envoie chercher Ascagne qui était resté sur la flotte; mais Vénus, qui redoute l’inconstance de la reine et la perfidie carthaginoise, pour s’assurer de son cœur prend le parti d’enlever le jeune Ascagne.
Palinure à l'instant, en ce péril nouveau, / vers la gauche a poussé son rapide vaisseau ; / et la voile et les vents secondant son audace, / la flotte obéissante a volé sur sa trace. / À la voix de mon père un effroi courageux / anime tous les cœurs : de ces bords orageux / nous fuyons à l'envi l'éternelle tempête.
Le Grec qui était sur son vaisseau lui fait remarquer toutes les côtes que la flotte rangeait ; ce qui fait une savante exposition de l'ancienne géographie.
On se remet donc en mer ; et la flotte, après avoir essuyé une tempête, va mouiller aux îles Strophades, retraite de certains oiseaux monstrueux appelés Harpies, qui l'obligent de remettre promptement à la voile.
Énée, après avoir équipé une flotte de vingt vaisseaux construits du bois du mont Ida, près de la ville d'Antandre, s'embarque avec les compagnons de sa fuite, et va chercher quelque pays où il puisse établir une colonie.
Il voit flotter épars les débris d'Ilion, / en devine la cause, et reconnaît Junon.
À l'abri des rochers, et sous de noirs ombrages, / il laisse ses vaisseaux ; et, deux traits à la main, / suivi du seul Achate, il se fraie un chemin.
Après un assez long séjour en Épire, le héros se rembarque et va toucher la côte d'Italie, où, suivant les avis d'Hélénus, il fait d'abord un sacrifice à Junon, pour calmer cette déesse ennemie des Troyens.
" Enfin du mont Ida le bois religieux, / là nous attend le sort, là nous guident les dieux. / Mais apaisons d'abord les puissances de l'onde ; / et, si le vent nous sert, si le ciel nos seconde, / trois jours nous porteront sur ces bords désirés. "
" Vous voyez cet Énée adorateur des dieux, / connu par ses exploits, connu par ses désastres ; / mon nom, trop glorieux, a volé jusqu'aux astres. / Emportant les débris et les dieux des Troyens, / avec eux je cherchais les bords ausoniens. "
Ainsi, par les discours de ce monstre perfide, / nous nous laissons séduire ; et ce peuple intrépide, / que ni mille vaisseaux, ni cent mille ennemis, / ni dix ans de combats, n'avaient encor soumis, / qui d'Achille lui-même avait bravé les armes, / est vaincu par la ruse, et domté par les larmes.
" Souffrez qu'en vos forêts notre triste naufrage / retrouve les secours que nous ravit l'orage. / Si le pieux Énée à nos vœux est rendu, / si dans les champs latins son peuple est attendu, / vers ces bords désirés nous suivrons notre course. "
Là volent sur le bord imploré si longtemps / les Troyens, du naufrage encor tout dégouttants. / La rive les reçoit ; son tutélaire ombrage / accueille les vaisseaux échappés à l'orage; / et le nocher étend, au bord des flots amers, / ses membres pénétrés du sel piquant des mers.
Caché dans son nuage, il hésite, il balance, / veut savoir leur destin, veut savoir en quels lieux / les ont jetés les vents, les ont conduits les dieux, / quel sort les a sauvés, ou bien sur quel rivage / ils ont laissé la flotte échappée au naufrage, / et quels pressants besoins, quels intérêts nouveaux, / à Carthage ont conduit les chefs de ses vaisseaux.
" Ce n'est pas tout encor : lorsque sur le rivage / aux dieux conservateurs tu paîras ton hommage, / qu'un long voile de pourpre, abaissé sur tes yeux, / dérobe à tes regards tout visage odieux ; / défends qu'aucun objet d'un augure sinistre / ne trouble le présage ainsi que le ministre. "
" Déjà pour vous le ciel m'annonce un sort plus doux ; / et si, par mes parents instruite dès l'enfance, / des augures sacrés j'ai quelque connaissance, / votre flotte est sauvée, et vos amis perdus / a vos embrassements seront bientôt rendus. "
Achate au chef troyen tient alors ce langage : / " Fils des dieux ! vous voyez, vos vaisseaux sont sauvés, / vos guerriers réunis, vos amis retrouvés : / un seul manque à nos vœux, malheureuse victime, / que la mer à nos yeux engloutit dan l'abîme. / Au discours de Vénus jusqu'ici tout répond. "
" C'est nous qui, compagnons de périls, de travaux, / suivîmes ton exil, partageâmes tes maux ; / c'est nous qui, terminant ta course vagabonde, / à ta race immortelle asservirons le monde. / Ose donc mériter ta future splendeur. "
Quand Troie eut succombé, quand le fer et les feux / eurent détruit ses murs condamnés par les dieux, / et que, de ses grandeurs étonné de descendre, / le superbe Ilion fut caché sous la cendre, / innocents et proscrits, pour fixer nos destins, / il nous fallut chercher des rivages lointains. / Soumis aux lois du sort, aux oracles fidèle, / sous les hauteurs d'Antandre et du mont de Cybèle, / j'équipe des vaisseaux, incertain sur quel bord / vont nous guider les dieux, va nous jeter le sort.