Examples of using "Heitor" in a sentence and their french translations:
" Contre un destin cruel que peut ce faible bras ? / Mon Hector même en vain renaîtrait de sa cendre. "
En arrivant, il rencontre Andromaque dans un bois, offrant un sacrifice près du tombeau simulé de Hector, qu'elle arrosait de larmes.
Là, le fils de Thétis, sous les murs d'Ilion, / avait traîné trois fois Hector dans la poussière, / et, d'un bras teint de sang, le vendait à son pére.
De là il se rend en Épire, où régnait Hélénus, fils de Priam, prêtre d' Apollon, et mari d'Andromaque veuve d'Hector.
" Apprend-il à marcher sur les pas de son père ? / Vers ses hautes vertus prend-il déjà l'essor ? / Promet-il d'être un jour digne neveu d'Hector ? "
" Là, durant trois cents ans, sur toute l'Italie / règneront vos Troyens, lorsque la jeune Ilie, / mêlant au sang de Mars le noble sang des rois, / sera mère en un jour de deux fils à la fois. "
Pendant que les Grecs mettent tout à feu et à sang dans la ville, Hector apparaît en songe à Énée ; il lui apprend que l'ennemi a pris la ville, et il l'exhorte à en sortir.
" Mais vous, de ce haut rang de l'épouse d'Hector / à quelle humble fortune êtes-vous descendue ? / Quel sort peut remplacer tant de grandeur perdue ? / Honorez-vous ici la cendre d'un époux ? / Est-ce Hector ou Pyrrhus qui dispose de vous ? "
Déjà d'un doux repos je savourais les charmes, / quand je crus voir Hector, les yeux noyés de larmes, / pâle, et tel qu'autrefois sur la terre étendu, / au char d'un fier vainqueur tristement suspendu, / hélas ! et sous les tours de Troie épouvantée / il marquait de son front l'arène ensanglantée.
Dieux ! qu'il m'attendrissait ! qu'Hector ressemblait peu / à ce terrible Hector qui dans leur flotte en feu / poussait des ennemis les cohortes tremblantes, / ou d'Achille emportait les dépouilles fumantes !
" Est-ce vous, me dit-elle, ou bien une vaine ombre ? / Ah ! si vous habitez dans la demeure sombre, / où mon Hector est-il ? "
" Toi, fils d'Achille ! Non, il ne fut point ton père. / D'un ennemi vaincu respectant la misère, / le meurtrier d'Hector, dans son noble courroux, / ne vit pas sans pitié Priam à ses genoux, / et, pour rendre au tombeau des dépouilles si chères, / il me renvoya libre au palais de mes pères. "
Ce jour même, sa veuve, inconsolable encor, / hors des murs, dans un bois qui d'un épais ombrage / d'un nouveau Simoïs ornait le doux rivage, / figurant en gazon un triste et vain cercueil, / offrait à son époux le tribut de son deuil. / Pour charmer ses regrets, loin des regards profanes, / à ce lugubre asile elle invitait ses mânes, / l'appelait auprès d'elle ; et, chers à ses douleurs, / deux autels partageaient le tribut de ses pleurs, / l'un pour Astyanax, et l'autre pour son père: / là pleurait tour à tour et l'épouse et la mère.
" O vous, l'amour, l'espoir et l'orgueil des Troyens, / Hector, quel dieu vous rend à vos concitoyens ? / Que nous avons souffert de votre longue absence ! / Que nous avons d'Hector imploré la présence ! "
La reine cependant par cent et cent discours / de la rapide nuit veut prolonger le cours : / s'enivrant à longs traits d'un poison qu'elle adore, / elle interroge Énée, et l'interroge encore. / Elle trouve du charme à ses moindres récits ; / et, quand Priam, Hector, Andromaque et son fils, / ont fait couler ses pleurs, quand son âme étonnée, / en connaissant Achille, a frémi pour Énée, / des guerriers moins fameux veut connaître le nom, les coursiers de Rhésus, / les troupes de Memnon.
" Ô des Grecs le plus brave et le plus formidable, / fils de Tydée, hélas ! sous ton bras redoutable, / dans les champs d'Ilion, les armes à la main, / que n'ais-je pu finir mon malheureux destin ; / dans ces champs où d'Achille Hector devint la proie, / où le grand Sarpédon périt aux yeux de Troie, / où le Xanthe effrayé roule encor dans ses flots / les casques et les dards, et les corps des héros ! "
Cependant, à son tour, Andromaque pensive / prépare ses adieux ; sa tendresse attentive / aux présents d'Hélénus veut ajouter le sien. / Ascagne reçoit d'elle un manteau phrygien, / de superbes tissus où la navete agile / a glissé des fils d'or dans sa trame fragile, / des travaux de ses mains plus précieux encor. / " Tenez, prenez ce don de l'épouse d'Hector, / cher enfant : qu'il vous prouve à jamais ma tendresse. / C'est le dernier présent d'une triste princesse ; / de vos parents, hélas ! c'est le dernier bienfait. / Prenez, ô de mon fils doux et vivant portrait ! / Voilà son air, son port, son maintien, son langage ; / ce sont les mêmes traits, il aurait le même âge ... "