Examples of using "'tis" in a sentence and their french translations:
" Tel du sort à mes yeux le livre se déploie : / va, pars, et porte au ciel les grands destins de Troie. "
" Ne crains ni Céléno, ni ses menaces vaines, / ni ces tables qu'un jour doit dévorer ta faim ; / le destin t'aidera ; compte sur le destin ; / compte sur la faveur d'Apollon qui m'inspire. "
" Les voilà, dit Anchise ; oui, Troyens, les voilà, / ces gouffres de Carybde, et ces rocs de Scylla ! / Aux rames, mes amis ! fuyons ces bords horribles / qu'annonçaient d'Hélénus les oracles terribles ! "
" Je l'avoûrai, Troyens, / j'échappai de l'autel ; je brisai mes liens ; / et, caché dans les joncs d'un fangeux marécage, / j'attendis que la Grèce eût quitté ce rivage. "
- Sincèrement, je ne vous aime pas avec mes yeux car ils remarquent en vous un millier d'erreurs, mais c'est mon cœur qui aime ce que eux dédaignent, qui en dépit de la vue est ravi d'adorer.
- En vérité, mon amour ne passe pas par mes yeux, car ils voient en toi mille erreurs, mais par mon cœur, qui aime ce qu'ils méprisent, qui, en dépit d'eux, est heureux d'adorer.
" Ces honneurs, dit Vénus, pour moi ne sont pas faits. / Cet habit, ce carquois, cet arc, cette chaussure, / sont des filles de Tyr l'ordinaire parure. "
À ce sinistre aspect Anchise s'épouvante, / et s'écrie aussitôt d'une voix gémissante : " O notre unique asile ! ô bords hospitaliers ! / Pourquoi nous offrez-vous ces animaux guerriers ? / Les coursiers des combats sont l'effrayant présage ; / ils sont nés pour la guerre, on les dresse au carnage. / Mais ces mêmes coursiers, domptés par les humains, / traînent d'accord un char, se soumettent aux freins. / J'espère encor la paix. "
" Ces continents, dit-on, séparés par les ondes, / réunis autrefois, ne formaient qu'un pays ; / mais, par les flots vainqueurs tout à coup envahis, / à l'onde usurpatrice ils ont livré la terre, / dont le double rivage à l'envi se resserre : / ainsi, sans se toucher, se regardent de près, / et les bords d'Hespérie, et l'île de Cérès. / Entr'eux la mer mugit, et ses ondes captives / tour à tour en grondant vont battre les deux rives : / sublime phénomène, étranges changements, / de l'histoire du monde éternels monuments ! "
" Ou les Grecs sont cachés dans ces vastes contours, / ou ce colosse altier, qui domine nos tours, / vient observer Pergame ; ou l'affreuse machine / de nos murs imprudents médite la ruine. / Craignez les Grecs, craignez leurs présents désastreux : / les dons d'un ennemi sont toujours dangereux. "
Le vieillard, à ces mots, / de son cœur oppressé poussant de longs sanglots : / " Il est, il est venu ce jour épouvantable, / ce jour de nos grandeurs le terme inévitable : / Ilion, les Troyens, tout est anéanti. / De Jupiter sur nous le bras appesanti / livre aux enfants d'Argos leur malheureuse proie. "