Translation of "D'ilion" in Portuguese

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Examples of using "D'ilion" in a sentence and their portuguese translations:

" Au sortir d'Ilion, notre antique séjour, / (peut-être d'Ilion vous savez l'infortune) / traînant de mers en mers une vie importune, / enfin l'onde en courroux m'a jeté dans ces lieux. "

"Da antiga Troia (por acaso ouvidos tírios / dela ouviram falar?) estamos vindo, / e já cruzáramos diversos mares, / quando os caprichos da procela nos jogaram / nestas costas da Líbia".

Il voit flotter épars les débris d'Ilion, / en devine la cause, et reconnaît Junon.

Totalmente espalhada pelo mar, / vê a frota de Eneias: os troianos / vencidos, subjugados pelas vagas / e pelo céu, que, transformado em chuva, / parecia sobre eles desabar. / E não deixam de ser pelo irmão percebidas / as astúcias de Juno rancorosa.

Là, sous un long portique, asile de Junon, / déjà le vieux Phénix, et l'horreur d'Ilion, / Ulysse, des vainqueurs gardent la riche proie.

Já nos pórticos desertos / do santuário de Juno o execrável Ulisses / e Fênix, guardas escolhidos, tomam conta / do esplêndido butim.

Déjà, fier d'accomplir un ordre qui le flatte, / l'Amour poursuit sa route, et, conduit par Achate, / porte aux enfants de Tyr les présents d'Ilion.

E já o dócil Cupido, prazenteiro, / partia acompanhando Acates e levando / principescos presentes para os tírios, / conforme havia Eneias ordenado.

" Thymète le premier, soit lâche trahison, / soit qu'ainsi l'ordonnât le destin d'Ilion, / des Grecs favorisant la perfide entreprise, / dans nos murs aussitôt prétend que l'on l'introduise. "

"Quem sabe por vingança ou porque a sina / de Troia era essa mesma, o fato é que Timetes / logo aparece a aconselhar que se introduza / na cidade o portento e no castelo."

Là, le fils de Thétis, sous les murs d'Ilion, / avait traîné trois fois Hector dans la poussière, / et, d'un bras teint de sang, le vendait à son pére.

Três vezes ao redor dos muros de Ílion, / Heitor fora arrastado por Aquiles, / que, depois, pelo corpo inanimado / concordou receber resgate de ouro.

Lorsqu'il portait ses dieux chez ces fameux Albains, / nobles fils d'Ilion, et pères des Romains, / créait du Latium la race triomphale, / et des vainqueurs des rois la ville impériale !

Muito sofreu também na guerra que no Lácio / travou para fundar uma cidade, / onde os teucros penates abrigasse, / dali provindo a raça dos latinos, / os reis albanos e a altaneira Roma.

" Nous avons des amis, malgré notre infortune / d'Aceste, des Troyens, l'origine est commune ; / la Sicile, ses ports, ses trésors sont à nous, / et l'ami d'Ilion voudra l'être de vous. "

"Às nossas ordens na Sicília temos terras / aráveis e cidades e um famoso / rei de sangue troiano – Acestes".

Ainsi dit Jupiter ; mais il craint que Didon, / ignorant les destins des enfants d'Ilion, / ne leur ferme les murs de sa cité nouvelle : / il lui députe alors son messager fidèle.

Acaba de falar e já despacha / do alto o filho de Maia, o deus Mercúrio, / com a incumbência de fazer com que aos Troianos / hospitaleiras se abram, tanto as terras / quanto a nova cidade de Cartago, / pois receia que Dido, ínscia do fado, / queira de seus domínios expulsá-los.

" Pour moi, si le destin / de ma vie à ce jour n'eût pas marqué la fin, / il eût de mes aïeux conservé la demeure : / la perte d'Ilion ordonne que je meure. "

"Se o céu quisesse prolongar-me a vida, / teria salvo o meu torrão natal."

" Dieux paternels ! dit-il, c'en est fait, je me rends ; / protégez ma famille, et sauvez mes enfants ! / J'accepte avec transport ce présage céleste. / Dieux puissants ! d'Ilion vous sauverez le reste. / Viens, mon fils, je te suis. "

“Pátrios numes, afinal, / aceito a indicação do vosso augúrio; / nada mais me detém, parto em seguida. / Protegei-me a família, o neto protegei-me; / Troia conta com vossa potestade. / Agora, filho, não me nego a te seguir; / de bom grado serei teu companheiro.”

Anius vient à nous, le front ceint à la fois / du laurier prophétique et du bandeau des rois ; / il voit, il reconnaît, il embrasse mon père, / tend à son vieil ami sa main hospitalière, / et, reserrant les nœuds d'une antique union, / reçoit dans son palais les restes d'Ilion.

Ânio, que o cetro de regente ostenta / e o sacerdócio exerce, as têmporas cingidas / do loureiro febeu e de ínfulas sagradas, / ao nosso encontro vem, e, o velho amigo Anquises / reconhecendo, hospitaleiro nos aperta / as mãos e nos conduz ao seu palácio.

J'avance, et j'aperçois dans ce séjour nouveau / de la fière Pergame un modeste tableau. / Voilà ses ports, ses murs renaissent de leur cendre ; / ce coteau, c'est l'Ida ; ce ruisseau, le Scamandre. / Je vois la porte Scée et les tours d'Ilion, / et de Troie, en pleurant, j'adore encor le nom.

Caminhando a seu lado, eu vou reconhecendo: / esta, em menor escala, é Troia mesma; / essa é Pérgamo, embora menos alta, / e tem por nome Xanto aquele arroio seco; / até posso abraçar umbrais de portas Ceias.

" Une île, Ténédos est son antique nom, / s'élève au sein des mers, à l'aspect d'Ilion. / Avant nos longs malheurs, qui sont tombés sur elle, / son port fut florissant ; mais sa rade infidèle / n'offre plus qu'un abri peu propice au nocher. / Là, sur des bords déserts les Grecs vont se cacher. "

"Do litoral de Troia se avistava / Tênedos, ilha que ficou famosa / e prosperou sob o troiano cetro / (hoje não passa de inseguro ancoradouro); / os gregos para lá se transferiram, / na retirada costa se escondendo."

Dans l'ombre de la nuit, un célèbre guerrier, / Androgée, à nos coups vient s'offrir le premier. / Un corps nombreux le suit, il s'avance à leur tête, / et, nous croyant des Grecs : " Amis, qui vous arrête ? / Déjà nos compagnons, au pillage animés, / emportent d'Ilion les débris enflammés, / et vous, de vos vaisseaux vous descendez à peine ! "

Andrógeos foi dos gregos o primeiro / a aparecer-nos, liderando numerosa / patrulha e que, nos crendo tropa amiga, / sem ter certeza de quem éramos exclama: / “Ó companheiros, apressai-vos! Por acaso / chumbo tendes nas pernas, que esperais? / Já muitos pilham Pérgamo e incendeiam, / e só agora estais desembarcando!”

Quoi ! le sang regorgea sur ces bords malheureux ; / Priam meurt sous le fer, Ilion dans les feux ; / et, fière de nos maux, la détestable Hélène, / dans les remparts d'Argos rentrant en souveraine, / ira, foulant des fleurs sous ses pas triomphants, / retrouver son palais, ses aïeux, ses enfants ! / et, d'esclaves Troyens en pompe environnée, / des trésors d'Ilion marchera couronnée !

Pensei: “Não é que ela vai mesmo, sã e salva, / ver Micenas, Esparta, esposo, pais e filhos, / à pátria regressando em triunfo, qual rainha / à frente de um cortejo de mulheres / de Ílio e de toda a Frígia escravizadas! / Depois de Príamo haver sido morto a espada! / Depois de Troia ter ardido em vasto incêndio! / Depois de o litoral dardânio tantas vezes / ter-se embebido em nosso sangue!"

Mais Polydore attend les suprêmes honneurs : / on relève sa tombe, on l'arrose de pleurs ; / les autels sont parés de festons funéraires ; / le cyprès joint son deuil au deuil de ces mystères ; / des femmes d'Ilion les cheveux sont épars ; / le lait, le sang sacré coulent de toutes parts ; / nous renfermons son âme en son asile sombre, / et d'un dernier adieu nous saluons son ombre.

Preparamos, portanto, os funerais / de Polidoro: muita terra amontoamos / sobre seu túmulo; a seus Manes erigimos / altares, que cobrimos de listões / roxos, azuis e fúnebre cipreste, / enquanto em volta, desgrenhadas, como é praxe / das carpideiras, as troianas o pranteiam. / Oferecendo-lhe em navetas espumante / e morno leite e, em páteras, o sacro / sangue das hóstias, encerramos no sepulcro / o errante espírito e em voz alta lhe dizemos, / na tripla saudação, o adeus supremo.

"Enfin, je ne veux rien perdre de votre gloire : / reprenez de plus haut cette importante histoire ; / contez-moi d'Ilion les terribles assauts, / et les pièges des Grecs, et leurs mille vaisseaux, / et vos longues erreurs sur la terre et sur l'onde ; / car le soleil sept fois a fait le tour du monde, / depuis que, poursuivi par un sort odieux, / votre noble infortune a fatigué les dieux. "

“Mas seria melhor, diz ela, nos contasses / desde o princípio, gentil hóspede, as ciladas / dos gregos, a ruína do teu povo / e os teus errores, eis que a sétima estação / já vês chegar, enquanto, em ziguezague, / de costa a costa todo o mar percorres".

" Ô des Grecs le plus brave et le plus formidable, / fils de Tydée, hélas ! sous ton bras redoutable, / dans les champs d'Ilion, les armes à la main, / que n'ais-je pu finir mon malheureux destin ; / dans ces champs où d'Achille Hector devint la proie, / où le grand Sarpédon périt aux yeux de Troie, / où le Xanthe effrayé roule encor dans ses flots / les casques et les dards, et les corps des héros ! "

"Ó filho de Tideu, / ó tu, que és o mais bravo dentre os Gregos! / Pensar agora que morrer não pude / nos pátrios campos de batalha, sob os golpes / de teu potente ataque; onde o valente Heitor / jaz abatido por certeiro dardo / do neto de Éaco; lá, onde tombou / o gigante Sarpédon, e onde o Símois, / pela corrente arrebatados, rola ainda / tantos escudos, capacetes, corpos / de robustos guerreiros imolados!”

Docile au sage avis du divin interprète, / Anchise ordonne alors que la flotte s'apprête, / qu'on rattache la voile, et qu'aux vents fortunés / ses plis prêts à s'ouvrir flottent abandonnés. / Hélénus en ces mots honore sa vieillesse : / " Mortel chéri des dieux, époux d'une déesse, / qui deux fois échappas aux malheurs d'Ilion, / cette Ausonie, objet de ton ambition, / d'ici ton œil la voit, ton espoir la possède ; / mais, pour atteindre au lieu que le destin te cède, / il faut raser ses bords, et par de longs chemins, / voyageur patient, gagner ces champs lointains. / Adieu, vieillard heureux, encor plus heureux père ! / Adieu : déjà l'autan, de son souffle prospère, / sur une mer propice appelle vos vaisseaux. / Adieu : mes souvenirs vous suivront sur les eaux. "

Aprestar os navios manda Anquises, / para largar enquanto o vento é favorável. / Respeitoso, dirige-lhe a palavra / o intérprete de Apolo: “Anquises, tu que foste / considerado digno da sublime / união com Vênus, ó mortal aos deuses caro, / que foste salvo de ambos os excídios / de Pérgamo, eis da Ausônia a terra é teu solar; / solta as velas e vai a ela aportar. / Mas é preciso que navegues para além / da costa próxima, porque da Ausônia a parte / que te franqueia Apolo, fica do outro lado. / Parte, ó pai venturoso, que contigo / levas o amor e a devoção do nobre filho. / E é só, não devo retardar-te com discursos, / quando os austros começam a soprar.”